Saviez-vous qu’un Français sur deux se plaint de douleurs articulaires ?

Lorsque les anti-inflammatoires sont utilisés trop fréquemment, il faut se tourner vers les médecines naturelles et une plante fait alors l’unanimité : c’est l’Arnica montana.

Mais dans quelles indications peut-on l’employer ? Que contient-elle exactement ? Convient-elle à tous les sportifs ? Peut-on l’associer à des huiles essentielles ? Laissez-nous vous présenter les secrets de celle que l’on nomme aussi « l’herbe aux chutes ».

Connaissiez-vous vraiment les propriétés de l’Arnica montana ?

Reconnaissable à ses fleurs jaunes, l’Arnica montana mesure 40 à 60 centimètres de haut et affectionne les lieux froids et les prairies de montagne dépourvues de calcaire. Également connue sous le nom de « tabac des Vosges ou des Savoyards » (où elle est occasionnellement fumée), on trouve les premières traces de son utilisation dès le XII° siècle.

Très employée par les amateurs d’homéopathie, ses propriétés sont mises à profit en cas d’entorse, de luxation ou de fracture. Localement, elle s’applique sous forme de gel, de macérat huileux (plus communément appelé huile végétale) ou plus rarement sous forme de cataplasme, d’infusion pour compresses ou d’onguent.

Ce sont les fleurs qui sont utilisées pour leurs lactones sesquiterpéniques anti-inflammatoires (hélénaline et dihrohélénaline) et qui agissent au niveau cutané, musculaire ou articulaire aussi bien en massage qu’en cataplasme. Ceci justifie son emploi dans les traumatismes aigus, les œdèmes et les inflammations articulaires des pathologies chroniques (rhumatisme, arthrose, arthrite …).

Son action décontractante musculaire est aussi reconnue pour lutter contre les spasmes ou les contractures musculaires locales surtout en cas de traumatisme ou d’effort physique intense. S’il y a bien une plante à utiliser en cas d’hématome ou de contusion, c’est bien celle-ci !

Malheureusement, le changement climatique, le tourisme et le chaulage (traitement des sols à la chaux) mettent gravement en péril les cultures d’arnica, principalement dans les Vosges qui reste actuellement sa principale zone de culture. Cette plante prend soin de nous, prenons aussi soin d’elle.

Comment utiliser l’Arnica montana ?

Le massage sur la zone douloureuse est la seule voie d’administration autorisée. Dépourvue de toute toxicité par voie cutanée, l’arnica s’utilise principalement en huile de massage ou en gel pour une pénétration plus rapide et un touché sec très agréable.

Notre gel d’arnica bio est parfaitement adapté à toute la famille, du bébé qui fait ses premiers pas (dès 1 an), à l’adolescent en croissance ou au sportif adulte sans oublier la personne âgée, en cas de chute.

Quels produits naturels peut-on associer à l’Arnica montana ?

Le saviez-vous ? L’Aloé véra se marie aussi parfaitement avec l’arnica ! Notre gel d’arnica est enrichi en Aloé véra bio pour vous proposer une synergie anti-inflammatoire, hydratante et cicatrisante adaptée à tous ! Pour une cicatrisation harmonieuse suite à une plaie, ce duo est parfait et évitera les cicatrices indélébiles.

Pour renforcer l’effet anti-inflammatoire de notre gel d’arnica, il est possible d’y ajouter une goutte d’huile végétale de calophylle inophylle aussi appelée Tamanu.

Afin de renforcer les effets de notre gel d’arnica, plusieurs huiles essentielles peuvent y être aussi ajoutées :

- Dans le cadre de douleurs musculaires comme les courbatures, les crampes, les déchirures ou les contractures musculaires, la gaulthérie couchée ou la gaulthérie odorante (Gaultheria procumbens ou Gaultheria fragrantissima), peut être associée comme antalgique et anti-inflammatoire. Son usage est déconseillé en dessous de 7 ans, en cas d’allergie à l’aspirine ou de traitement anticoagulant.

- En cas de douleur inflammatoire aiguë, l’huile essentielle d’eucalyptus citronné (Eucalyptus citriodora) est une HE pertinente pour soulager rapidement.

- Pour les pathologies douloureuses chroniques, pensez à l'huile de genévrier de Provence (Juniperus commnis) traditionnellement employée pour soulager les douleurs rhumatismales chroniques.

- En cas de douleur aiguë et localisée, pensez à appliquer de l’huile essentielle de menthe poivrée (Mentha x piperita) pour soulager efficacement la douleur par le froid.

- Pour diminuer l’inflammation de la zone à traiter tout en maintenant la plaie au « propre », l’ajout dans les mêmes proportions d’huiles essentielles de lavande fine « AOP » dès 3 ans, (Lavandula angustifolia), de lavande aspic dès 7 ans (Lavandula spica) ou de géranium rosat dès 3 ans (Pelargonium x graveolens) est possible. Leurs vertus cicatrisantes sont d’ailleurs reconnues et largement employées à cet égard.

L’usage simultané de ces huiles essentielles est possible à condition toutefois de ne pas dépasser 2 gouttes au total (toutes huiles essentielles confondues) par application dans une noisette de notre gel d’arnica bio.

Nos astuces & synergies :