D’autres facteurs peuvent en expliquer la cause : la sédentarité, la station debout ou le piétinement prolongé, l’âge, le terrain héréditaire, le surpoids ou encore le chauffage au sol. On l’observe également lors des variations hormonales liées aux règles, à la grossesse ou lors de la ménopause. Ces symptômes surviennent généralement chez les femmes en fin de journée et ne laissent pas présager de pathologie inquiétante. Toutefois, une consultation médicale est nécessaire en cas de grossesse, si l’œdème (le gonflement) devient rouge et brillant, s’il s’étend jusqu’au pied ou encore pour écarter tout dysfonctionnement cardiaque, hépatique ou rénal sous-jacent.

Cette pathologie est causée par la perte de tonicité de la paroi veineuse et par la dégradation des valvules dont le but est de favoriser une bonne circulation vers le cœur. En effet, celles-ci jouent le rôle de « clapet anti-retour ». Mais en perdant de leur fonctionnalité et sous l’effet de la gravité, le sang stagne dans les veines et a même tendance à vouloir circuler à contresens. Les parois veineuses sont alors enflammées, se dilatent et deviennent plus perméables. Elles laissent s’échapper de l’eau dans les tissus environnants, créant ainsi un œdème des membres inférieurs. Aussi, les portions de veines superficielles gonflées, altérées et douloureuses forment des « varices ». Elles sont le principal symptôme de la maladie veineuse. Elles concernent un tiers de la population occidentale et ne doivent pas être négligées car leur évolution peut aller jusqu’à l’ulcère variqueux.

Cependant, pour éviter que l’insuffisance veineuse s’aggrave, plusieurs solutions. Il s’agit principalement de la contention veineuse, des veinotoniques et des produits externes à masser dont certains sont formulés avec des huiles essentielles.